Bien différents des habitations pour particuliers, les locaux commerciaux peuvent être un investissement de choix. Si vous souhaitez investir dans ce type de bâtiment, certains critères spécifiques à cette catégorie de biens doivent être étudiés. Voici pour vous les points les plus importants à analyser.
L’emplacement, critère primordial
Dans le commerce, inutile de préciser que toutes les localisations ne se valent pas. En effet, un local situé en pleine rue piétonne sera bien plus attractif qu’un bâtiment implanté dans la périphérie. L’emplacement a donc un rôle crucial dans le succès ou dans l’échec d’une activité commerciale. Faites donc appel à une agence immobilière spécialisée dans les biens professionnels. Celle-ci comprendra parfaitement les conséquences de cet engagement.
Surveillez aussi les évolutions urbaines qui peuvent donner lieu à des investissements particulièrement rentable. Effectivement, l’ajout d’une ligne de transport ou la création d’un nouveau logement peut doper l’attractivité d’un secteur ayant des prix d’achats encore faibles. Par exemple, le projet de Grand Paris dynamisera des zones jusque-là ignorée.
Les diagnostics obligatoires
Tout comme l’immobilier pour particuliers, les locaux commerciaux sont soumis à des diagnostics obligatoires. Avant d’acheter un bâtiment, renseignez-vous sur la réalisation de ces évaluations :
- Le diagnostic termite,
- Le diagnostic mérule,
- L’État des Risques et Pollutions (ERP),
- Le Dossier Technique Amiante (DTA),
- Le Diagnostic Performance Energétique (DPE),
- Le Constat des risques d’exposition au plomb (CREP).
Acheter des locaux commerciaux déjà loués
Comme toute transaction immobilière, acheter un local commercial comporte une part de risques. Toutefois, acquérir un bien déjà loué peut vous aider à limiter le danger. En plus d’un retour sur investissement immédiat, cette situation vous permet d’avoir un loyer de référence. De ce fait, pas de risque de se tromper dans sa rentabilité à cause d’un prix trop élevé ou minimisé.
Un commerçant déjà installé représente aussi une certaine stabilité. Si ce dernier occupe les locaux depuis quelques années, les chances qu’il connaisse une faillite sont réduit par rapport à une entreprise nouvellement créée. Hors, une procédure de liquidation rend souvent difficile la récupération des sommes dues. Cette vidéo de l’organisation des notaires récapitule les spécificités du bail commercial.
La vitrine de votre marque
Outre abriter votre activité, un local commercial incarne aussi une partie de votre image de marque. En effet, c’est la première chose que vos visiteurs voient de votre entreprise. Un joli bâtiment représente un atout indéniable pour retenir l’attention des passants et de vos prospects. Cette affirmation est d’autant plus véridique à l’ère des réseaux-sociaux où un édifice original vous apporte une notoriété importante.
Au-delà d’une plus-value, un local prestigieux est une quasi-nécessité pour les sociétés travaillant dans le luxe. Comment voulez-vous être crédible si vous vendez des chaussures 1 000 euros dans un mobil-home ? Si vous êtes en quête de biens professionnels prestigieux, l’agence immobilière Le Bien Parisien dispose d’une sélection de locaux dans la capitale.
Les particularités légales des locaux commerciaux
Plusieurs obligations légales diffèrent de leurs équivalences pour les particuliers. C’est le cas notamment des durées de location, bien plus longues. Dans la plupart des cas, un bail commercial a une durée de 9 ans. De plus, Le bailleur ne peut résilier le contrat que tous les trois ans et doit déposer un préavis de 6 mois.
N’oubliez pas qu’en cas de revente des murs, le locataire doit être informé et bénéficie de la priorité pour l’achat du bâtiment. Autre différence, le prix du loyer n’est pas réglementé. En effet, les 2 parties s’accordent sur son coût. Le choix du commerçant s’avère donc bien plus crucial que pour une location envers un particulier.
De plus, le bailleur doit verser une indemnité d’éviction en cas de non-renouvellement du contrat avec son locataire. En effet, une partie importante du chiffre d’affaires d’un commerçant dépend de son emplacement. La loi considère donc le refus de poursuite d’une location comme un préjudice. Le locataire aura ainsi deux ans pour demander une indemnité d’éviction. La somme se calcule alors à l’amiable par les deux parties ou le Tribunal de Grande Instance le cas échéant.