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Vendre un bien à Paris : quelles spécificités ?

Capitale de la France, Paris est aussi la seule ville du pays à abriter plus d’un million d’habitants. Ainsi, cette situation débouche sur des critères de ventes immobilières spécifiques. Propriétaires parisiens, vous souhaitez vendre votre bien à la capitale ? Découvrez donc les points rendant une transaction parisienne de logement unique.

Les stations de métro

A Paris, plus qu’un simple logement, vous achetez une station de métro. En comptant 302, la capitale s’avère bien desservie. Évidemment, toutes ne mènent pas aux mêmes lignes et certaines sont plus fréquentées que d’autres. Par exemple, la ligne une est réputée être la plus fréquentée du réseau.

La proximité de votre bien avec une station de métro s’avère donc un puissant argument de vente. Intégrez donc à votre annonce la distance séparant votre habitation de l’arrêt et des lignes y passant. De plus, si cette dernière mène à une ligne importante, vous pourriez même augmenter le prix de votre logement. Une agence spécialisée sur certains arrondissements comme Lefranc immobilier vous aidera à estimer au mieux votre pied à terre.

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Le projet grand Paris

Le projet Grand Paris Express a été lancé en 2015. Ce dernier prévoit 200 kilomètres de rails supplémentaires pour 2030. Celui-ci devrait de même créer 72 nouvelles stations et 4 lignes de métros supplémentaires. Le but ici sera de relier aux réseaux les banlieues et villes périphériques tout en réduisant les temps de trajets. Les banlieusards passeront ainsi des bouchons du périph aux transports en communs bondés.

Outre les déplacements, le Grand Paris vise également à dynamiser économiquement la périphérie parisienne. Si vous disposez d’un logement dans cette zone, renseignez-vous si des aménagements sont prévus dans votre secteur. Effectivement, l’accès à ces infrastructures augmentera inévitablement les tarifs du marché local.

Les investisseurs internationaux

Ville mondialement connue, Paris attire énormément d’acheteurs étrangers. Selon le Figaro Immobilier, plus d’un achat immobilier sur dix est l’oeuvre d’un investisseur extérieur. Il semblerait donc que la mauvaise réputation des Parisiens ne suffisent pas à les faire fuirent.

Sur le podium des nationalités les plus actives, les Chinois sont les champions. À eux seuls, ces derniers constituent 17% des achats dans le troisième arrondissement. Les étrangers représentent ainsi une partie du marché non négligeable en cas de vente. Disposant souvent d’un budget élevé, il peut être intéressant pour un bien de prestige de rédiger une annonce dans certaines langues comme le Mandarin.

Les petites surfaces

Avec des prix dépassant les 10 000 euros le m², les petites surfaces sont devenues des cibles de choix. Cible numéro 1 des primo accédants, ce type d’habitation se vend bien plus facilement que dans d’autres grandes villes. Ce genre de logement se vend alors rapidement. D’après Immomatin, il suffit de 37 jours pour solder un studio se situant à Paris. À titre indicatif, la moyenne nationale est de 74 journées. La taille ne fait donc pas tout 😉

L’un des principaux attraits des petites surfaces résident dans leur rentabilité locative élevée. Se loger.com relève un rendement locatif moyen de 5% pour les studios parisiens. Hormis les primos-accédants, les étudiants constituent la cible majeure de ce type de bien. N’hésitez donc pas à communiquer sur la proximité de votre logement par rapport aux établissements d’études supérieures.

La location saisonnière

Pratique incontournable de la capitale, la location saisonnière peut aussi servir d’argument de vente pour un bien. Bien que la mairie ait renforcé sa lutte contre ce type de bail, l’activité reste attractive. En effet, Hometogo estime le prix moyen locatif parisien à 212 euros/jour. Côté retour sur investissement, ce dernier atteint 5,9.

La location saisonnière peut également servir de contre-argument à un logement mal situé pour la vie quotidienne. Votre bien se situe loin d’une station de métro ? Pas de problème, orientez votre annonce sur le potentiel touristique de l’habitation. Effectivement, un temps de transport accru ne refroidira pas les touristes, contrairement à des résidents classiques. De plus, ces visiteurs pourront en profiter pour envahir arpenter les rues.

? La location saisonnière comme contre-argument
La possibilité de louer le logement dans le cadre dune location saisonnière peut servir à diminuer l’importance des défauts du bien comme une localisation excentrée. Effectivement, le touriste reste toujours moins exigeant que le résident annuel.

La séparation des marchés

De manière plus forte encore qu’en province, le marché immobilier parisien est séparé entre logements classiques et biens de prestige. Au niveau des biens normaux, les prix fluctuent grandement en fonction des secteurs. Alors que le 7e coûte le plus cher avec 13 656 euros le m², le 19e est à l’inverse le « moins onéreux » avec 7 825 euros le m². Globalement, les prix de la capitale ont augmenté de 6,5% en un an.

Concernant les biens de prestige, ceux-ci ont le vent en poupe. En 2018, 12% des transactions immobilières dépassaient un million d’euros. En une année, le prix de ce type de logement s’est accru de 3% pour atteindre 15 000 du m². Certaines ventes explosent même ce seuil. Le média Challenge rapporte par exemple le cas d’un hôtel particulier situé dans le 6e arrondissement cédé à 52 000 euros le m². Cependant, ce marché nécessite des contacts afin de vendre au meilleur prix. Il est donc intéressant de recourir aux services d’une agence immobilière experte dans les surfaces de luxes telle que Materre & Mollica Immobilier.